Sciences du langage

Conditions d’équivalence des verbes de vision en français et en japonais

Aï Kijima

Université de Franche-Comté

 

Résumé

Quand le verbe voir exprime la perception physique, il représente la capacité du sujet et la possibilité liée à la situation d’énonciation. En outre, il existe des cas où la substitution de voir à pouvoir voir est acceptable. Lorsque voir est équivalent aux verbes japonais mieru et mirareru, ces deux verbes expriment également le fait de pouvoir voir. En ce qui concerne la comparaison entre mieru et mirareru, plusieurs chercheurs soutiennent l’hypothèse d’une différence sur le plan des paramètres de situation et de volonté. Le verbe mieru signifie l’état où l’objet entre dans le champ visuel du sujet, et mirareru exprime le fait que le sujet construit consciemment une situation effectuée par sa perception. Dans une optique de confrontations de ces théories, nous analyserons des exemples concrets en japonais afin d’appréhender la différence entre voir et pouvoir voir, l’objectif de cette étude étant d’analyser les verbes japonais en utilisant le français comme métalangage.

Mots-clés : linguistique comparée, verbes de perception, ancrage spatio-temporel, propriétés du sujet, propriétés de l’objet, champ visuel, équivalence.


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L'auteure

Aï Kijima

Programme d'études

Doctorante en Science du langage

Université de Franche-Comté

Intérêts de recherche 

La linguistique comparé et la sémantique.